THORGAL
– ENTRE TERRE ET LUMIÈRE
Thorgal
et Aaricia se promènent dans le rio qui borde la cité des Xinjins. Ils se
remettent de leur expédition dans la cité du dieu perdu d'Ogotaï, Mayaxatl.
Cependant, Thorgal souhaite quitter rapidement ce pays afin de rentrer chez
lui. Il craint en effet que son fils Jolan ne devienne le nouveau dieu vivant
des Xinjins. Car depuis la mort de Tanatloc, Jolan tente de maîtriser le
pouvoir des étoiles. Il est d'ailleurs encouragé dans ce sens par Uébac, un
Xinjin qui souhaite le faire devenir rapidement leur chef. Thorgal demande donc
au seigneur Yariay le moyen de quitter ce pays et de retourner sur leur île.
Malheureusement, les vaisseaux ne peuvent plus voler suffisamment, car seul
Tanatloc connaissait le secret de l'air magique. Soudain, un indien tente de
tuer Thorgal avec une flèche, mais il échoue et se fait neutraliser. Des choses
étranges sont en train de se mettre en place, ce qui inquiète fortement
Thorgal. D'autant que son fils Jolan devient de plus en plus réticent à
l'écouter...
Thorgal – Entre terre et lumière
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique, Science-Fiction
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 01
novembre 1988
Nombre
de pages : 46
Mon avis : Même
si cela faisait quelques jours que notre ami Thorgal n’avait plus droit de
citer sur ce blog, il apparait grandement que le bougre aura été la figure
majeure de ce mois de juillet 2015 avec, ni plus ni moins cinq critiques de ces
aventures – a quoi il faut ajouter celle de L’enfant
des étoiles fin juin dernier. Bref, une omniprésence de tous les
instants pour l’une des figures majeures de la bande dessinée franco-belge de
ces trois dernières décennies ces dernières semaines et qui, bien entendu, ne pouvait
pas en rester là puisque, histoire de bien finir ce mois de juillet, voici une
énième critique de Thorgal, celle du
treizième volume de la saga : Entre
terre et lumière. Avec ce tome, nous avons enfin la conclusion de ce qui
est sans nul doute le point d’orgue de la série, je veux bien évidement parler
du célèbre Cycle de Qâ et qui, pour
rappel, est composé de : Le
pays Qâ, Les
yeux de Tanatloc et La
cité du dieu perdu. Bien entendu, dans le tome précédant, Ogotaï, alias
le père de Thorgal, a été vaincu et tout semble enfin rentré dans l’ordre… sauf
que, en fait, il faut encore quitter le pays des Xinjins et la chose s’avère être
plutôt compliquée, surtout quand ces derniers ne sont pas très enthousiastes
pour laisser partir leur tout nouveau « dieu »…
Jolan, l’enfant n’étant pas très motivé non plus pour abandonner son tout
nouveau statut. Du coup, la tache va s’avéré être plus qu’une simple promenade
de santé, nos héros vont avoir fort a faire avec quelques petites trahisons de
la part de certains de leurs alliés et, bien entendu, la charismatique Kriss de
Valnor qu’on avait laisser bien mal en point a la fin de La cité du dieu perdu va encore faire des siennes. L’histoire est
sympathique, comme un bon Thorgal
mais, il faut le reconnaitre, celle-ci reste inférieur aux volumes précédents
qui eux, n’étaient pas loin de la perfection. Mais bon, en tant que conclusion
du Cycle de Qâ, reconnaissons que ce Entre terre et lumière reste de fort
bonne facture, ce qui est le principal. Après, pour la suite de la série et de
nouvelles aventures, il sera toujours temps de voir ce qu’il en est par la
suite…
Points
Positifs :
- Une
bonne conclusion a un cycle tout simplement exceptionnel. Thorgal et ses
compagnons doivent quitter le pays des Xinjins et, bien entendu, la chose va s’avéré
être bien plus compliquée que prévu : certains de leurs alliés ne l’entendent
pas de la même oreille et si même Jolan s’y met…
-
Mine de rien, dans chaque album de Thorgal,
c’est fou le nombre de bonnes idées qui fourmillent… un exemple tout bête, la
fameuse Bouche du Soleil où son enfermés Thorgal et ses compagnons, piège
diabolique s’il en est mais auquel il fallait y penser !
-
La scène où Jolan donne des ordres a son père et où ce dernier lui donne une
fessée déculottée histoire de lui remettre les idées en place est franchement drôle.
-
Que voulez vous, j’adore Kriss de Valnor et celle-ci, plus fraiche qu’a la fin
du tome précédant, est une fois de plus fidèle à elle-même.
-
Grzegorz Rosinski livre une fois de plus une fort bonne prestation et les
planches qui composent cet album sont une fois de plus un régal pour les
amateurs de la série.
Points
Négatifs :
- Bon,
vu le haut degré de qualité qu’avaient atteint les tomes précédents,
reconnaissons que celui-ci leur est inférieur ; après, il faut dire que l’enjeu
de cet album (quitter le pays Qâ) et moindre que la lutte contre Ogotaï, ceci
expliquant sans nul doute cela…
-
A moins d’être totalement allergique au style des bandes dessinées des années
80, il est difficile de trouver de véritables points faibles à cet album, mais
bon, la chose est possible.
-
C’est moi où Aaricia est souvent gnangnan par moments ? Certes, je ne suis
pas fan de celle-ci, certes, entre la blonde et la brune, je préfère Kriss,
mais bon…
Ma
note : 7,5/10