BUFFALO SPRINGFIELD AGAIN
Buffalo Springfield (1967)
1-Mr Soul (2:35) N. Young,
2-A Child's Claim to Fame (2:09) R. Furay,
3-Everydays (2:38) S. Stills,
4-Expecting to Fly (3:39) N. Young,
5-Bluebird (4:28) S. Stills,
6-Hung Upside Down (3:24) S. Stills,
7-Sad Memory (3:00) R. Furay,
8-Good Time Boy (2:11) R. Furay,
9-Rock & Roll Woman (2:44) S. Stills
10-Broken Arrow (6:13) N. Young
Il est parfait incroyable de constater à quel point les années 60 et 70 ont put nous donner d’aussi bons groupes, et ce, en quantité inimaginable aujourd’hui. Cependant, ce qui est dommage à mon avis, c’est que bon nombre d’entre eux sont tombés dans l’oubli depuis longtemps alors qu’ils auraient mérité un tout autre sort. Prenez par exemple les Buffalo Springfield : qui, en 2009, les connaît ? Franchement, à part les amateurs et les spécialistes, pas grand monde. Et pourtant, quel groupe formidable il fut en son temps. Certes, il n’eut pas une longue durée de vie (deux ans, ce n’est pas grand-chose), mais en ces quelques mois d’existence, celui-ci sortit trois bons albums et quelques petits bijoux inoubliables. Et en parlant d’album, leur deuxième, « Buffalo Springfield Again » est incontestablement le meilleur.
Formé par Stephen Stills et Neil Young qui venait de débarquer aux USA en 1966, le groupe se fit rapidement connaître avec un hit que chacun à au moins une fois écouter dans sa vie, « For what it’s worth », repris dans un nombre incalculables de longs métrages se déroulants dans les sixties. L’année suivante, ce fut donc leur deuxième album, ce « Buffalo Springfield Again » à la pochette vraiment bof mais superbe, du point de vu musical, de bout en bout. Car aux compositions du duo Stills / Young, déjà en grande forme à leurs débuts, ce joignirent celles du troisième larron de la foire, l’excellent et méconnu Richie Furay, qui aurait probablement mérité de connaître une carrière aussi prestigieuse que celle des deux autres (plutôt que de finir pasteur dans un quelconque trou perdu du Colorado ; véridique !). Le tout donnant un très bon album, assez éclectique sans temps morts, ou l’on ne s’ennuie pas une seconde, tant la qualité des compositions est de haut niveau. Certes, l’on regrettera peut être que le son ne soit pas excellent mais tout le monde, en 1967, n’avait pas accès aux meilleurs studios d’enregistrement comme de nos jours (mais à la différence de la plupart des musiciens d’aujourd’hui, le talent était présent). Cependant, même ainsi, ce « Buffalo Springfield Again », malgré un son moyen et une durée assez courte n’en reste pas moins inoubliable et ce laisse écouter encore et encore avec un grand plaisir. Entre un Neil Young déjà enchanteur avec un « Mr Soul » rentre dedans et un « Broken Arrow » plus pop, un Stills tout bonnement excellant, « Bluebird » et son banjo, « Hung Upside Down » et « Rock & Roll Woman », ainsi qu’un Richie Furay inspiré, « A Child's Claim to Fame », on se retrouve au final avec un album certes typique de l’époque, mais néanmoins de grande qualité et qui laisse déjà présager de ce que donnerons les carrières futures des deux leaders, Stills et Young, que cela soit en solo ou en groupe (CSN&Y), c'est-à-dire, du tout bon.
Buffalo Springfield (1967)
1-Mr Soul (2:35) N. Young,
2-A Child's Claim to Fame (2:09) R. Furay,
3-Everydays (2:38) S. Stills,
4-Expecting to Fly (3:39) N. Young,
5-Bluebird (4:28) S. Stills,
6-Hung Upside Down (3:24) S. Stills,
7-Sad Memory (3:00) R. Furay,
8-Good Time Boy (2:11) R. Furay,
9-Rock & Roll Woman (2:44) S. Stills
10-Broken Arrow (6:13) N. Young
Il est parfait incroyable de constater à quel point les années 60 et 70 ont put nous donner d’aussi bons groupes, et ce, en quantité inimaginable aujourd’hui. Cependant, ce qui est dommage à mon avis, c’est que bon nombre d’entre eux sont tombés dans l’oubli depuis longtemps alors qu’ils auraient mérité un tout autre sort. Prenez par exemple les Buffalo Springfield : qui, en 2009, les connaît ? Franchement, à part les amateurs et les spécialistes, pas grand monde. Et pourtant, quel groupe formidable il fut en son temps. Certes, il n’eut pas une longue durée de vie (deux ans, ce n’est pas grand-chose), mais en ces quelques mois d’existence, celui-ci sortit trois bons albums et quelques petits bijoux inoubliables. Et en parlant d’album, leur deuxième, « Buffalo Springfield Again » est incontestablement le meilleur.
Formé par Stephen Stills et Neil Young qui venait de débarquer aux USA en 1966, le groupe se fit rapidement connaître avec un hit que chacun à au moins une fois écouter dans sa vie, « For what it’s worth », repris dans un nombre incalculables de longs métrages se déroulants dans les sixties. L’année suivante, ce fut donc leur deuxième album, ce « Buffalo Springfield Again » à la pochette vraiment bof mais superbe, du point de vu musical, de bout en bout. Car aux compositions du duo Stills / Young, déjà en grande forme à leurs débuts, ce joignirent celles du troisième larron de la foire, l’excellent et méconnu Richie Furay, qui aurait probablement mérité de connaître une carrière aussi prestigieuse que celle des deux autres (plutôt que de finir pasteur dans un quelconque trou perdu du Colorado ; véridique !). Le tout donnant un très bon album, assez éclectique sans temps morts, ou l’on ne s’ennuie pas une seconde, tant la qualité des compositions est de haut niveau. Certes, l’on regrettera peut être que le son ne soit pas excellent mais tout le monde, en 1967, n’avait pas accès aux meilleurs studios d’enregistrement comme de nos jours (mais à la différence de la plupart des musiciens d’aujourd’hui, le talent était présent). Cependant, même ainsi, ce « Buffalo Springfield Again », malgré un son moyen et une durée assez courte n’en reste pas moins inoubliable et ce laisse écouter encore et encore avec un grand plaisir. Entre un Neil Young déjà enchanteur avec un « Mr Soul » rentre dedans et un « Broken Arrow » plus pop, un Stills tout bonnement excellant, « Bluebird » et son banjo, « Hung Upside Down » et « Rock & Roll Woman », ainsi qu’un Richie Furay inspiré, « A Child's Claim to Fame », on se retrouve au final avec un album certes typique de l’époque, mais néanmoins de grande qualité et qui laisse déjà présager de ce que donnerons les carrières futures des deux leaders, Stills et Young, que cela soit en solo ou en groupe (CSN&Y), c'est-à-dire, du tout bon.